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LES ROUQUINS

Mise en scène : Dominique Lurcel

Jeu : Amélie Amphoux et Guillaume Ledun

Décor : Cristiana Daneo

Une production de la Compagnie Passeurs de Mémoires. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC-Ile-de-France), du Conseil Général de Seine-et-Marne, et de la ville de Nangis.

Création le 05 AVRIL 2007 à l'espace 1789 à Saint-Ouen (93)

Tournée avec Act'Art dans les collèges de Seine-et-Marne en janvier/février 2008. comité d'entreprise et la prison de Bois d'Arcy

32 REPRÉSENTATIONS

Eric Cénat & Gérard Cherqui © Photo Guillaume Ledun
 

Forme de l’intervention

Cette proposition s’inscrit dans le cadre des activités de la Cie Passeurs de mémoires, en résidence à Nangis (Seine-et-Marne) et, à l’origine, à la demande d’Actart 77.

Elle est prioritairement destinée à tourner dans les établissements scolaires (à partir de la 4ème), mais s’adresse également aux médiathèques et aux associations (ainsi, Citoyenneté Jeunesse, en Seine Saint Denis, vient de nous intégrer dans le cadre de sa mission auprès des jeunes du département).

Deux temps :

La représentation, 20 minutes, immédiatement suivie d’un débat en présence des comédiens et du metteur en scène. L’expérience montre qu’il faut compter deux heures pour l’ensemble, la pièce étant une formidable « machine à débattre ». Ce qui est le but de la proposition…

La pièce

Une fin de journée. Elle est chez elle, devant la télé. Lui rentre du bureau, fatigué, tendu. Dès les premiers échanges, on a compris : dans le pays, dernière phase de la « solution finale » qui leur est réservée, la chasse aux rouquins est ouverte. Nettoyage « ethnique » dont on apprendra incidemment qu’il a été précédé de celui des albinos : ce ne sera sûrement pas le dernier...

En vingt minutes d’une « tranche de vie » terrible dans sa banalité, Jean-Claude Grumberg donne à voir l’essentiel de notre rapport à l’Autre, le « pas comme moi » (Primo Levi), ainsi que les mécanismes sournois de l’élaboration des préjugés et de l’exclusion progressive d’un groupe d’individus : des répliques « sans importance », lâchées là, négligemment, entre la poire et le fromage, qui disent la peur, les petits ressentiments, l’indifférence monstrueuse, qui font le lit de toutes les dérives racistes.

Dans cette évocation de la « zone grise », on n’est pas loin de certaines scènes de Grand Peur et Misère du 3e Reich, de Brecht. Mais à la mode Grumberg : avec l’humour et l’apparente légèreté qui le caractérise.

Avec une efficacité redoublée par l’idée –géniale parce qu’ouvrant sur l’universel- du déplacement métaphorique de la cible . On pense à Franck Pavlof, et à son Matin brun.

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